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Diabète

Dernière mise à jour : 30 janv. 2023

Quésaco ?

Le diabète est une maladie chronique caractérisée par une élévation élevée et prolongée de sucre dans le sang appelée hyperglycémie.



Le taux de sucre (glycémie) dans le sang est normalement compris entre 0,7 et 1 gramme de glucose par litre de sang et se régule naturellement grâce à l'insuline, une hormone fabriquée par les cellules spécialisées du pancréas (cellules ß des îlots de Langerhans), qui se charge de faire entrer le sucre (glucose) dans les cellules du corps pour le transformer énergie. On dit qu'elle est hypoglycémiante car son action empêche une circulation élevée de sucre dans le sang.


Il y a diabète lorsque la glycémie effectuée à trois reprises, et à jeun, est supérieure à 1,26 grammes de glucose par litre de sang. Le diagnostic du diabète est souvent confirmé par des examens complémentaires tels que la glycosurie, la cétonurie, l'hémoglobine glyquée susnommée HbA1c, les triglycérides (si diabète gras).


Ces marqueurs permettent de suivre l'évolution de la maladie.


Il existe trois types de diabète :

• Diabète de type 1 caractérisé par un épuisement des cellules du pancréas à fabriquer l'insuline. Pourquoi ? Les cellules du système immunitaire (lymphocytes T) détruisent les cellules ß du pancréas. On parle de maladie auto-immune car le système immunitaire identifie les composants de son hôte (les cellules du « soi ») comme des ennemis. Sans insuline, le sucre (glucose) ne parvient plus à pénétrer dans les cellules. C'est ainsi que le taux sanguin augmente, aboutissant à une hyperglycémie. Dans ce type de diabète, l'injection quotidienne d'insuline est inévitable. C'est pourquoi on appelle également ce type de diabète, le diabète insulinodépendant. Le diagnostic du diabète de type 1 est posé selon les résultats d'examens biologiques de 2ème intention (dosage d'anticorps anti GAD, anti IA2, anti-cellules d’îlots, anti-insuline, dosage peptide-C...).


• Diabète de type 2 caractérisé par une baisse de la sensibilité des cellules à l'insuline. On parle d'insulino-résistance. Pourquoi ? Le plus souvent corrélé à une alimentation déséquilibrée (excès de mauvais sucre et/ou de mauvaise graisse). Étant donné la diminution des effets de l'insuline, les cellules du pancréas produisent d'avantage d'insuline pour tenter de stabiliser le taux de glucose sanguin, et éviter ainsi l'hyperglycémie. Attention un diabète de type 2 mal contrôlé peut aboutir à un diabète de type 1. À force de solliciter les cellules du pancréas en continu, elles finissent par s'épuiser.


Tant qu'il y a sécrétion d’insuline, le diabète est récupérable par une correction de l'hygiène de vie (rééquilibrage alimentaire, activité physique, sommeil, etc.).


• Diabète gestationnel aussi appelé diabète de grossesse, caractérisé par une intolérance au glucose chez la femme enceinte. Pourquoi ? La production d'hormones par le placenta du bébé perturbe le travail de l’insuline. Les besoins en insuline de la mère se trouvent alors augmentés. « Chez certaines femmes prédisposées, le pancréas n’est pas capable de répondre à cette augmentation du besoin en insuline et un diabète gestationnel s’installe » (Source : Dictionnaire Vidal). Le sucre s'accumule alors dans le sang et entraine une hyperglycémie. Sauf cas exceptionnels, le diabète gestationnel disparait après l'accouchement.



Origine du diabète de type 2 ?

• Alimentation

□ Altération du foie. Parmi ses nombreuses fonctions, le foie est impliqué dans le contrôle de la glycémie. Il synthétise, libère et stocke le glucose. Un foie en mauvaise santé (hépatite, cirrhose, etc.) dérègle la glycémie et peut prédisposer au diabète.


□ Altération du pancréas. Le pancréas est l'organe le plus directement impliqué dans la régulation de la glycémie. En effet, ses glandes sécrètent l'hormone diminuant le glucose sanguin (l'insuline) et l'hormone augmentant le glucose sanguin (le glucagon). Au même titre que le foie, un pancréas malade peut prédisposer au diabète.


Dans un cas ou dans l'autre, l'abus de mauvais sucres et/ ou de mauvaises graisses affaiblissent ces deux organes (foie/ pancréas). La stéatose ou les inflammations type hépatite/ pancréatite sont souvent des signes précurseurs qu'il convient de prendre en charge rapidement.


□ Carence en protéines due à un/ plusieurs facteurs. À savoir : L'insuline est une hormone polypeptidiques, c'est-à-dire qu'elle est fabriquée à partir de plusieurs acides aminés. Les acides aminés sont issus des protéines.

Faible apport par l'alimentation (poisson, fruits de mer, viande blanche, oléagineux...).

Insuffisance rénale entrainant une perte de protéines par les urines.


□ Excès d'acides gras saturés (viande rouge, beurre, lait animal, fromage, yaourt...) qui rigidifient la membrane des cellules, empêchant ainsi l'insuline de pénétrer dans la cellule. À savoir : La membrane des cellules doit être fluide pour que des composants vitaux puissent y pénétrer, d'où l'importance d'apporter des acides gras insaturés (oléagineux et dérivés comme l'huile de 1ère pression à froid, les petits poissons gras) qui au contraire, fluidifient la membrane des cellules et permettent ainsi le passage de l'hormone de l'insuline.


□ Carence en chrome. Le chrome est un oligoélément qui assiste l'insuline. Le chrome augmente le nombre de récepteurs à insuline et son internalisation. Il facilite en ce sens la sortie du glucose du sang et son entrée dans la cellule.


□ Carence en vitamines et oligoéléments due à une alimentation raffinée et/ou très cuite (absence de cru dans l'assiette) qui entraine un dysfonctionnement du cycle de Krebs. Le cycle de Krebs permet de fabriquer de l'énergie à partir du glucose.


Quelles que soient les circonstances, la destinée d'une alimentation déséquilibrée elle la même : un déséquilibre de la flore intestinale ou du microbiote (autrement appelé dysbiose).


La flore intestinale d'un individu à un autre est unique. Sa composition dépend majoritairement de l'alimentation, de la prise ou non d'antibiotiques, de la voie d'accouchement (voie basse ou césarienne) et/ ou des traumatismes émotionnels.


Ce microsystème est peuplé de bactéries indispensables à la digestion des aliments, à la synthèse des vitamines et à l'immunité. Plus la flore est diversifiée et peuplée de bonnes bactéries, plus elle peut assurer ses fonctions. À contrario, une flore appauvrie en bonnes bactéries laisse place aux bactéries pathogènes opportunistes, précurseuses de diverses pathologies.


Selon une étude menée par des chercheurs de l’Inra de Jouy-en-Josas, sous la direction du Professeur Stanislav Dusko EHRLICH, le diabète de type 2 semble bien associé à une dysbiose : « Les entérocytes ont besoin de butyrate pour bien vivre. Au cours du diabète de type 2, on observe une diminution des espèces bactériennes qui produisent le butyrate. La barrière intestinale en est affaiblie, ce qui entraîne une translocation des bactéries intestinales vers le sang et produit une réaction inflammatoire de l’organisme » .


Une dysbiose entraine une assimilation incomplète des macro et micronutriments. Une protéine, par exemple, peut dans ce cas, ne plus être assimilée, or elle est essentielle à la fabrication des hormones polypeptidiques dont l'insuline.


• Sédentarité

La sédentarité entraine un manque d'oxygénation (O2) qui nuit au cycle de Krebs (voir fonction du cycle de Krebs ci-dessus).


• Déséquilibre hormonal

□ Pathologies endocriniennes. Certaines hormones inhibent la sécrétion d’insuline. C'est le cas du glucagon, de l'adrénaline, la noradrénaline, la dopamine, les glucocorticoïdes, la cortisol, la thyréostimuline (TSH). La libération « anormale » de ces différentes hormones peut avoir lieu en cas d'hypothyroïdie, de dysfonctionnement de l'hypophyse, d'insuffisance rénale, d'un syndrome de Cushing... sans lister tous les déséquilibres hormonaux. Un diabète peut alors révéler des pathologies endocriniennes sous-jacentes, dérégulatrices de la glycémie.


□ Insomnie. « La diminution de la durée de sommeil perturbe le rythme circadien qui régule la synthèse de certaines hormones (cortisol, hormone de croissance) impliquées dans le métabolisme du glucose. Ce phénomène favoriserait l’apparition d’une intolérance au glucose et l’évolution progressive vers le diabète de type 2 » (Source : Inserm).


□ Stress chronique. Face à une situation de stress, le corps libère les hormones du stress nommées adrénaline/noradrénaline (stress temporaire) ou cortisol (stress chronique). Cette libération d'hormones s'accompagne toujours d'une hausse de la glycémie : une réaction instinctive de l'organisme pour s'assurer que le glucose (l'énergie) s'en aille se distribuer dans tous les organes et muscles du corps pour pouvoir affronter la pression physique ou mentale (fuir ou combattre). En cas de stress chronique, une glycémie constamment élevée peut occasionner une résistance à l'insuline (diabète type 2) qui à terme, peut aboutir à un épuisement des cellules du pancréas (diabète type 1) constamment sollicitées si le stress n'est pas pris en charge.



Symptômes du diabète ?

Selon le type de diabète, les symptômes diffèrent. Parmi les plus récurrents :


Somnolence accompagnée de pulsions sucrées (hypoglycémie)

Soif excessive (polydipsie)

Besoin fréquent d'uriner

Urines abondantes (polyurie)

Fringales et/ou grignotage (polyphagie)

Troubles de la vision

Cicatrisation lente

Infections faciles et récurrentes

Inflammations au niveau bucco-dentaire (caries, gingivites, parodontites...)

Sexualité affectée (absence de libido, troubles érectiles, sécheresse vaginale...)

Problèmes de concentration

Ralentissement voire disparition des réflexes

Spasmophilie des membres inférieurs

Fatigue générale



La naturopathie contribue à minimiser ces symptômes. Pour prendre rendez-vous, vous pouvez me contacter au +33 7 87 05 63 94 ou à bonenfantnaturopathe@hotmail.com.

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